Votre préférence a été mise à jour pour cette session. Pour modifier définitivement les paramètres de votre compte, allez à
À titre de rappel, vous pouvez mettre à jour votre pays ou votre langue de préférence à tout moment dans
> beauty2 heart-circle sports-fitness food-nutrition herbs-supplements pageview
Cliquez pour consulter notre déclaration d'accessibilité

Les dix meilleurs compléments pour un regain d’énergie

154,840 Vues

anchor-icon Table des matières dropdown-icon
anchor-icon Table des matières dropdown-icon

Pourquoi mon niveau d’énergie est-il toujours au plus bas ?

La réponse paraît évidente : si nous sommes en manque d’énergie, c’est que nous utilisons plus d’énergie que notre corps peut en produire. Les recherches scientifiques mettent en évidence deux causes principales possibles du manque d’énergie : une grande quantité d’énergie serait utilisée pour une réponse inflammatoire accrue ; ou le corps ne serait pas capable d’en produire efficacement à partir des aliments que nous consommons.

Il existe un lien entre ces causes potentielles de manque d’énergie. Bien souvent, une réponse inflammatoire intense pousse notre métabolisme à produire de l’énergie de manière moins efficace. Une réaction inflammatoire prononcée peut également être associée à des maladies chroniques. Par conséquent, si vous êtes malade, il se peut que vous dépensiez bien plus d’énergie que d’habitude.

Le cortisol, notre hormone du stress, est un énorme « dévoreur d’énergie ». Lorsque le taux de cortisol est élevé, il stimule le foie à décomposer le sucre de stockage appelé glycogène et le redirige vers notre cerveau ou nos muscles, qui le transforment en énergie. Nous pouvons ainsi faire face à la source de notre stress. Par exemple, notre cerveau a besoin de plus d’énergie si nous prévoyons de travailler jusqu’à 2 h du matin pour respecter une échéance.

Un taux de cortisol supérieur peut également entraîner une forte réaction inflammatoire. En effet, cela a tendance à s’accompagner de la libération de cytokines pro-inflammatoires. Ces molécules peuvent augmenter l’intensité d’une réponse inflammatoire, signalant à notre système immunitaire de déployer ou de produire des cellules immunitaires, qui, à leur tour, utilisent plus d’énergie.

De même, si nous ne respectons pas nos rythmes circadiens (c.-à-d. les signaux naturels de notre corps qui nous disent de nous coucher vers 23 h et de nous réveiller vers 7 h) ou si nous avons un sommeil agité, notre niveau de cortisol risque d’augmenter et ainsi d’alimenter le cycle de manque d’énergie décrit ci-dessus.

Comment l’organisme produit-il de l’énergie ?

Le principal vecteur d’énergie, l’adénosine triphosphate (ATP), est un composé organique présent dans toutes les cellules de notre corps. Les mitochondries, véritables « centrales énergétiques » de la cellule, produisent de l’énergie à partir de notre alimentation. Avec le vieillissement naturel, voire leur propre production d’énergie, ces organites sont susceptibles de créer des molécules nocives appelées dérivés réactifs de l’oxygène (DRO). Ces dernières peuvent endommager nos mitochondries et ainsi nuire à la production d’énergie. Aujourd’hui, de nombreuses initiatives scientifiques se focalisent sur le maintien de la santé de nos mitochondries, car ce sont elles qui tiennent les rênes.

L’alimentation peut jouer un rôle important dans la qualité de l’énergie que nous tirons de nos repas et peut favoriser ou freiner une réaction inflammatoire saine. Un régime principalement composé de glucides est jugé pauvre en nutriments, car ceux qui mangent de la sorte manquent généralement de vitamines et nutriments essentiels contenus dans les macronutriments comme les protéines et les lipides. Un régime alimentaire riche en glucides peut également entraîner une forte réponse inflammatoire, qui se traduit en fin de compte par une déperdition d’énergie supplémentaire.

Que peut-il se passer si je n’aide pas mon corps quand je me sens de la sorte ?

La théorie veut qu’une forte réaction inflammatoire soit à l’origine de nombreux facteurs susceptibles de compromettre la santé. Certains types de douleur pourraient également résulter d’une réponse inflammatoire accrue.

Certains scientifiques pensent que les symptômes dépressifs sont dus à une incapacité à produire un haut niveau d’énergie. Une détérioration de la capacité à lutter contre les agents pathogènes comme les bactéries ou les virus peut également être associée à une moindre efficacité en termes de production d’énergie.

L’expression « stress chronique » est utilisée pour caractériser un taux de cortisol élevé sur le long terme (plus de 6 mois). Sur une longue période, cette élévation hormonale risque de porter atteinte aux parties du corps impliquées dans la gestion du stress et de les désensibiliser. Les chercheurs ont avancé l’hypothèse d’un épuisement des glandes surrénales, entraînant une sous-production chronique de cortisol et donc un manque cruel d’énergie.

Quels ajustements puis-je apporter à mon style de vie pour subvenir aux besoins de mon corps lorsque je ressens un manque d’énergie ?

Cela peut sembler contre-intuitif, mais une activité physique de faible intensité peut stimuler la production d’énergie. Les régimes alimentaires très riches en nutriments (aliments complets et diversifiés) offrent au corps une source d’énergie de grande qualité. Eh oui, notre organisme puise davantage d’énergie qualitative dans un morceau de poulet que dans un bol de céréales sucrées de petit-déjeuner. Par ailleurs, pour produire une bonne quantité d’énergie, il est essentiel de respecter notre rythme circadien naturel. La qualité et la quantité du sommeil sont primordiales et peuvent être facilitées par une bonne hygiène de sommeil ; à savoir dormir dans une chambre noire, éviter les appareils électroniques avant de se coucher et aller au lit avant 23 h.

Les compléments pour favoriser une bonne production d’énergie

Ces derniers temps, notre nouvelle routine quotidienne de travail à domicile a pu nous amener à boire plus de café que prévu, mais soutenir la production d’énergie naturelle du corps est le meilleur moyen de récupérer de la vitalité.

De nombreux compléments peuvent aider à stimuler le niveau d’énergie, notamment la CoQ10, l’ashwagandha, les vitamines B, la tyrosine, la rhodiola, la vitamine D, la citrulline, la mélatonine, le magnésium et les  formules à bases de légumes.

1. CoQ10

La CoQ10 est un composé chimique appelé quinone. Elle est produite naturellement dans tous les organismes, des bactéries aux humains. Ce nutriment essentiel est indispensable à la production d’énergie au sein des mitochondries.

Elle contribue également à réduire les dommages causés par les DRO aux mitochondries. Autrement dit, la CoQ10 protège la principale source d’énergie de notre organisme.

2. Ashwagandha

L’ashwagandha, également connu sous son nom latin Withania somnifera, est une herbe médicinale répandue classée comme adaptogène.

Les herbes adaptogènes aident à maintenir un taux de cortisol (notre hormone du stress) adéquat dans l’organisme. Cette herbe médicinale peut contribuer à une réaction inflammatoire saine et ainsi préserver notre énergie. Ses propriétés antioxydantes peuvent aussi aider à prévenir les dommages causés à nos mitochondries.

3. Vitamines B

Les vitamines B sont une famille de vitamines hydrosolubles qui agissent comme cofacteurs à de nombreuses réactions chimiques au sein de l’organisme ; les cofacteurs sont des éléments nécessaires à ces réactions. De nombreuses vitamines B sont utilisées par les mitochondries pour produire de l’énergie. D’autres, comme la vitamine B6, favorisent un niveau de production adéquat de neurotransmetteurs, là encore en vue de préserver l’énergie.

On pense également que les vitamines B aident à lutter contre les DRO, ce qui assure le bon fonctionnement des mitochondries.

4. Tyrosine

La tyrosine est un acide aminé non essentiel créé à partir d’un autre acide aminé appelé phénylalanine. Ce composé joue un rôle clé dans le maintien de bons niveaux de neurotransmetteurs, favorisant ainsi une moindre déperdition d’énergie.

La tyrosine est également indispensable à la production d’énergie dans les mitochondries. Sans elle, leur efficacité pourrait diminuer.

5. Rhodiola

La rhodiola (ou Rhodiola rosea), est une herbe médicinale adaptogène semblable à l’ashwagandha, mais elle possède aussi des propriétés uniques bien à elle.

Cette plante peut renforcer les fonctions cognitives et la production d’énergie en contribuant à une sécrétion équilibrée de cortisol. Elle peut également stopper la « perte d’énergie » due à la fatigue mentale, car elle favorise la concentration.

6. Vitamine D

La vitamine D est un nutriment clé nécessaire à la production d’énergie. Elle est naturellement produite par notre corps lorsque notre peau est exposée aux rayons UV. Néanmoins, l’ère moderne veut que nous passions la majeure partie de notre temps en intérieur à l’abri du soleil, et cela peut entraîner des carences en vitamine D.

Celle-ci joue pourtant un rôle clé dans la conversion de nos aliments en énergie. Elle peut en effet favoriser spécifiquement une bonne décomposition des sucres, ce qui, en théorie, permet une réponse inflammatoire normale dans l’organisme.

‌‌‌‌7. Citrulline

La citrulline est un acide aminé produit par le corps, mais qui peut aussi être absorbé par l’alimentation, comme la pastèque. Ce composé joue un rôle clé dans la production d’énergie dans la cellule.

Cet acide aminé aide à créer des molécules directement exploitables pour la production d’énergie dans les mitochondries.

‌‌‌‌8. Mélatonine

La mélatonine est reconnue pour sa capacité à entretenir un cycle de sommeil sain ; cela en fait un élément clé de la production d’énergie.

Elle a un impact direct sur ce processus en contrôlant le moment et le lieu de décomposition des glucides en énergie. Elle joue également un rôle dans la régulation du rythme de décomposition des glucides. On suppose que la mélatonine maintient également une glycémie normale, ce qui joue en faveur d’une réponse inflammatoire appropriée.

‌‌‌‌9. Magnésium

Le magnésium joue un rôle dans plus de 300 réactions biochimiques dans le corps humain. Ce minéral abondant soutient le transport de l’énergie à travers les mitochondries en agissant comme contre-ion ; c’est-à-dire en équilibrant ce qui entre et sort de notre centrale énergétique qu’est la mitochondrie.

Le transport de l’énergie hors des mitochondries est essentiel pour qu’elle puisse être utilisée par toutes les cellules du corps.

‌‌‌‌10. Formules à base de légumes

Les formules à base de légumes (ou formules à base de super-aliments) sont souvent présentées sous forme de poudre à ajouter comme apport nutritionnel aux smoothies ou autres plats et boissons. Ces mélanges déshydratés de légumes à forte teneur nutritive comme le chou kale, la betterave, les épinards, entre autres, peuvent apporter un renfort antioxydant pour prévenir les dommages infligés aux mitochondries ou aux nutriments clés comme le magnésium ou les vitamines nécessaires à la production d’énergie.

La production d’énergie par le corps est essentielle à chacune de ses fonctions. Heureusement, vous pouvez compter sur des recommandations en matière de style de vie et de compléments alimentaires pour soutenir ce processus.

Références :

  1. Lacourt TE, Vichaya EG, Chiu GS, Dantzer R, Heijnen CJ. The high costs of low-grade inflammation: Persistent fatigue as a consequence of reduced cellular-energy availability and non-adaptive energy expenditure. Front Behav Neurosci. 2018;12:78. Published 2018 Apr 26. doi:10.3389/fnbeh.2018.00078
  2. McEwen BS. Central effects of stress hormones in health and disease: Understanding the protective and damaging effects of stress and stress mediators. Eur J Pharmacol. 2008;583(2-3):174-185. doi:10.1016/j.ejphar.2007.11.071 
  3. Friedman, J. R., & Nunnari, J. (2014). Mitochondrial form and function.  Nature, 505(7483), 335-343.
  4. Missiroli, S., Genovese, I., Perrone, M., Vezzani, B., Vitto, V. et Giorgi, C. (2020). The role of mitochondria in inflammation: From cancer to neurodegenerative disorders. Journal of clinical medicine, 9(3), 740.
  5. Osellame LD, Blacker TS, Duchen MR. Cellular and molecular mechanisms of mitochondrial function. Best Pract Res Clin Endocrinol Metab. 2012;26(6):711-723. doi:10.1016/j.beem.2012.05.003
  6. Greenberg DB. Clinical dimensions of fatigue. Prim Care Companion J Clin Psychiatry. 2002;4(3):90-93. doi:10.4088/pcc.v04n0301
  7. Carreiro AL, Dhillon J, Gordon S, et al. The macronutrients, appetite, and energy intake. Annu Rev Nutr. 2016;36:73-103. doi:10.1146/annurev-nutr-121415-112624
  8. Brown MM, Bell DS, Jason LA, Christos C, Bell DE. Understanding long-term outcomes of chronic fatigue syndrome. J Clin Psychol. 2012;68(9):1028-1035. doi:10.1002/jclp.21880
  9. Head KA, Kelly GS. Nutrients and botanicals for treatment of stress: adrenal fatigue, neurotransmitter imbalance, anxiety, and restless sleep. Altern Med Rev. 2009;14(2):114-140.
  10. Golec de Zavala A, Lantos D, Bowden D. Yoga poses increase subjective energy and state self-esteem in comparison to 'power poses' [published correction appears in Front Psychol. 2018 Feb 09;9:149]. Front Psychol. 2017;8:752. Published 2017 May 11. doi:10.3389/fpsyg.2017.00752
  11. Drewnowski A, Dwyer J, King JC, Weaver CM. A proposed nutrient density score that includes food groups and nutrients to better align with dietary guidance. Nutr Rev. 2019;77(6):404-416. doi:10.1093/nutrit/nuz002
  12. Ding G, Gong Y, Eckel-Mahan KL, Sun Z. Central circadian clock regulates energy metabolism. Adv Exp Med Biol. 2018;1090:79-103. doi:10.1007/978-981-13-1286-1_5
  13. Saini R. Coenzyme Q10: The essential nutrient. J Pharm Bioallied Sci. 2011;3(3):466-467. doi:10.4103/0975-7406.84471
  14. Chandrasekhar K, Kapoor J, Anishetty S. A prospective, randomized double-blind, placebo-controlled study of safety and efficacy of a high-concentration full-spectrum extract of ashwagandha root in reducing stress and anxiety in adults. Indian J Psychol Med. 2012;34(3):255-262. doi:10.4103/0253-7176.106022
  15. Ford TC, Downey LA, Simpson T, McPhee G, Oliver C, Stough C. The effect of a high-dose vitamin B multivitamin supplement on the relationship between brain metabolism and blood biomarkers of oxidative stress: A randomized control trial. Nutrients. 2018;10(12):1860. Published 2018 Dec 1. doi:10.3390/nu10121860
  16. Ferreira GK, Scaini G, Carvalho-Silva M, et al. Effect of L-tyrosine in vitro and in vivo on energy metabolism parameters in brain and liver of young rats. Neurotox Res. 2013;23(4):327-335. doi:10.1007/s12640-012-9345-4 
  17. Li Y, Pham V, Bui M, et al. Rhodiola rosea L.: an  herb with anti-stress, anti-aging, and immunostimulating properties for cancer chemoprevention. Curr Pharmacol Rep. 2017;3(6):384-395. doi:10.1007/s40495-017-0106-1
  18. Gaspar RC, Botezelli JD, Kuga GK, et al. High dosage of vitamin D regulates the energy metabolism and increases insulin sensitivity, but are associated with high levels of kidney damage. Drug Dev Res. 2017;78(5):203-209. doi:10.1002/ddr.21394
  19. Bendahan D, Mattei JP, Ghattas B, Confort-Gouny S, Le Guern ME, Cozzone PJ. Citrulline/malate promotes aerobic energy production in human exercising muscle. Br J Sports Med. 2002;36(4):282-289. doi:10.1136/bjsm.36.4.282
  20. Owino S, Buonfiglio DDC, Tchio C, Tosini G. Melatonin signaling a key regulator of glucose homeostasis and energy metabolism. Front Endocrinol (Lausanne). 2019;10:488. Published 2019 Jul 17. doi:10.3389/fendo.2019.00488
  21. Al Alawi AM, Majoni SW, Falhammar H. Magnesium and human health: Perspectives and research directions. Int J Endocrinol. 2018;2018:9041694. Published 2018 Apr 16. doi:10.1155/2018/9041694
  22. Lamprecht M, Obermayer G, Steinbauer K, et al. Supplementation with a juice powder concentrate and exercise decrease oxidation and inflammation, and improve the microcirculation in obese women: randomised controlled trial data. Br J Nutr. 2013;110(9):1685-1695. doi:10.1017/S0007114513001001

​CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ:Ce CENTRE DU BIEN-ÊTRE n'a pas pour but de fournir un diagnostic...​ En savoir plus